Di Marco G. & Cabrera D., 2024, Common Biases in Systems Thinking. Journal of Systems Thinking. (24) 4. 43 pp.

Cet article explore les biais cognitifs dans la pensée systémique. Utilisant le modèle DSRP comme cadre d’analyse, les auteurs testent des hypothèses sur la prévalence de certains éléments et schémas cognitifs (Distinction, Système, Relation, Perspective) chez des individus formés et non formés à la pensée systémique. Les résultats montrent un biais significatif dans l’utilisation de ces éléments, une prédominance des distinctions, et un manque de relations et de perspectives. Malgré une amélioration de l’efficacité de la pensée systémique après formation DSRP, cette formation ne réduit pas ces biais, suggérant un besoin de réviser les approches d’enseignement et de pratique de la pensée systémique. L’étude met en évidence le rôle crucial de la pensée critique et relationnelle pour une pensée systémique plus équilibrée et efficace.

Di Marco G., 2021, Certificate of Advanced Studies in Change Management and Leadership (HEC-Université de Lausanne, Suisse), Mémoire de recherche, 180 pp. (Version française, non-publiée)

Ce document est le mémoire de mon CAS en Management et Leadership Transformationnel (Executive Education, HEC-Université de Lausanne). Beaucoup plus volumineux qu’attendu normalement, mon mémoire consacre ses trois parties à la problématique des freins au changement dans les entreprises. J’ai adopté une approche systémique, m’appuyant sur des théories du management et de la science des systèmes. J’y développe mon propre modèle baptisé la « Spirale Temnéinologique », en référence au terme grec « temnein » qui signifie le temps que l’on découpe en tranches.  Je l’ai utilisé pour illustrer la dynamique du changement par étape, selon une séries de cycles et d’étapes typiques. J’y propose aussi quelques leviers d’action. Enfin, j’examine différents profils de leadership, en lien avec la capacité à gérer le changement.

Di Marco G., Baumgartner P.O., and Channell J.E.T. 1995,in Mann, P., ed., Geologic and Tectonic Development of the Caribbean Plate Boundary in Southern Central America: Boulder, Colorado, Geological Society of America Special Paper 295, p.1-27

Cet article de 1995, publié dans Geological Society of America Special Paper 295, présente les résultats de ma thèse de doctorat. Grâce aux nouvelles données paléomagnétiques et l^àtude détaillée des séquences stratigraphiques de la région, nous avons proposé une subdivision tectonostratigraphique révisée du socle océanique mésozoïque-tertiaire du Costa Rica et de l’ouest du Panama. L’étude identifie quatre terranes (Chorotega, Nicoya, Golfito et Burica) et le Complexe d’Accrétion Osa-Caño, décrivant leurs caractéristiques et leur étendue géographique. Les données paléomagnétiques, obtenues à partir de calcaires pélagiques du Crétacé supérieur et du Paléocène, révèlent des origines et des rotations différentes pour chaque terrane par rapport à la plaque Caraïbe. L’analyse suggère que ces terranes se sont formés dans le Paléopacifique avant d’être accrétés à la marge de la plaque Caraïbe. Enfin, l’article propose une nouvelle interprétation de la géologie régionale basée sur ces nouvelles données.

Di Marco G., 1994. Les Terrains Accrétés du Sud du Costa Rica: Évolution Tectonnostratigraphique de la marge occidentale de la Plaque Caraïbe. Mémoire de Géologie (Lausanne), 20, 184pp.

Ma thèse de doctorat explore l’évolution tectonostratigraphique de la marge occidentale de la plaque Caraïbe, en se concentrant sur la formation et l’incorporation de terrains accrétés. L’étude utilise des méthodes géologiques et géochronologiques (paléomagnétisme) pour reconstituer l’histoire géologique de la région, mettant en lumière l’importance de la dynamique des plaques tectoniques dans la formation de cette zone. Mon modèle proposait pour la première fois l’idée que la marge active du Costa Rica serait constituée de nombreux « terranes » (terme orinaire de Californie), un patchwork d’unité venues s’accréter les unes aux autres sous l’effet de la subduction, certains de ces terrains ayant selon ma thèse voyagé pour certains depuis le sud de l’équateur. Cette hypothèse sera d’abord contestée, avant d’être confirmée et largement reprise et documentée 20 ans plus tard.

Di Marco G., 1989, Géologie du Flanc Sud-Est du Mont-Gond: Le Chevauchement entre les Unités du Mont-Gond et du Sublage de la Nappe du Wildhorn. Mémoire de Diplôme de Géologie. Université de Lausanne, Institut de Géologie. Travail effectué sous la direction du Prof. H. Masson, 54pp.

Partie géologie de mon diplôme de fin d’études, ces 54 pages confirment l’hypothèse de mon superviseur, le Prof. Henri Masson: la Nappe du Wildhorn est bien subdivisée en deux sous-unités jusque dans ses parties profondes des roches du Jurassique. Mais les souvenirs que m’évoque ce travail de cartographie et de laboratoire, c’est surtout ces longues journées passées seul dans la montagne, où je me surprenais à me parler à moi-même et aux moutons.

Pillevuit A., Di Marco G., et Raposo I. (1987). Publication interclub sur le gouffre 55-Cathy, ©SC Nyon – SC Rouler-Bouler, 35pp.

Première publication scientifique, en cours d’études de géologie. Avec mon collègue et ami spéléologue Alain Pillevuit, nous explorons la géologie de ce gouffre, l’un des plus profond du Jura. Mètre par mètre, suspendus à des cordes, nous relevons la stratigraphie et la tectonique du gouffre, puis faisons nos premières armes à l’exercice d’écrire un article.